Actualités et Nouvelles

Les masques « gèlèdé »

Le Gèlèdé, est une cérémonie pratiquée par la communauté Yoruba établie notamment au Bénin. La ville de Kétou est considérée par toutes les sources connues comme la cité de naissance de la pratique de masque Gèlèdè.
Les origines de cette pratique de masque remonteraient également presque aussi loin dans le temps que la fondation du royaume de Kétou.
Les masques sont sculptés par des artistes à partir d’un morceau de bois cylindrique et peints en polychromie. Un des lieux où l’on peut en voir est la ville de Covè, terre de sculpteurs habiles. Des artisans initiés y taillent des masques Guèlèdè authentiques et leurs ateliers sont de véritables attractions.
La plupart des masques savamment peints sont « vivants » et charrient des fables animalières ou des situations sociales.

Ces masques, on ne les entrepose pas n’importe comment. Seuls
les pratiquants et initiés du Guèlèdè savent comment les disposer pour ne pas susciter des crises de jalousie et des « bagarres mystérieuses » entre eux la nuit…..

Edition d’un livre sur la méthode pédagogique d’Albertine en 2023

 L’équipe pédagogique de l’école FOCUS HOMEVO, les membres du bureau de CADEA et ceux d’ADEES ont écrit ensemble et édité un ouvrage sur l’histoire du projet des deux associations, la genèse de l’école, avec tous les détails de la méthode pédagogique mise au point par Albertine AKPO ainsi qu’un grand nombre des textes propres à l’école , dont les contes écrits
par les enfants.

 

Pour tout savoir, n’hésitez pas à nous commander cet ouvrage
( adees.association@gmail.com)

Le lac AZILI : un lieu paisible avec une petite cité lacustre

Situé au sud-est du Bénin sur la commune de ZAGNANADO en direction de la ville de KETOU c’est un endroit méconnu d’une superficie de 200 ha avec un village, AGONVE (3200 habitants environ), bâti sur une île où on se rend en pirogue.

La petite île s’étend sur 60 ha et se trouve au cœur d’un patrimoine naturel exceptionnel, riche en faune et flore avec en particulier de nombreuses espèces d’oiseaux, des crocodiles et des tortues et bien entendu de multiples poissons.

La pêche artisanale est l’une des principales ressources. Elle a la particularité d’être régulée par les pêcheurs eux-mêmes : la zone étant soumise à des périodes de crues et de décrues dues au fleuve OUEME, la pèche est fermée pendant environ 6 mois en période de crue pour préserver la reproduction des poissons. Au surplus les pécheurs ont convenu de ne pêcher que les gros poissons.

Les habitants de l’île vivent également du maraichage ainsi que de la vente des produits artisanaux aux marchés voisins car ils confectionnent des nattes et des petits objets en raphia, recherchés dans la région.

A la protection de la biodiversité, s’ajoute l’action menée par les femmes pour tenir l’île et le lac propres avec un ramassage et un stockage des déchets dans un espace dédié à l’écart du village.

Son histoire est tout aussi riche : le lac serait la récompense pour l’hospitalité offerte à un lépreux du nom d’AZILI qui aurait fait surgir ce lac pour remercier ses hôtes. Et pendant les guerres tribales le lac aurait défendu les villageois en noyant l’armée des agresseurs……

Voilà quelques histoires que l’on vous raconte au cours de la visite. Il faut donc aller sur place pour en savoir plus.

Ganvie, cité lacustre

Au sud du Bénin, située sur le lac NOKOUE, son origine remonterait au 18ème siècle et mélange histoire et légende.

Ses habitants sont les toffinu « les gens sauvés par l’eau » ou encore « les hommes de l’eau ». Leurs ancêtres ont fui les guerres tribales et les razzias qui conduisaient à l’esclavage.

Grace à leur maîtrise des techniques de combat sur l’eau, ils seraient parvenus à se réfugier dans ces marécages. A moins qu’ils n’aient suivi l’oracle leur disant qu’aussi longtemps qu’ils vivraient sur terre, ils n’auraient pas la paix.

Depuis, les habitants de GANVIE ont appris à vivre sur le lac, à développer des zones de pâturage aquatique et à pêcher, et ils ont construit une cité avec maisons, écoles et lieux de culte.

Une seule ombre au tableau : la jacinthe d’eau originaire d’Amazonie qui prolifère depuis plus de 30 ans, appauvrit l’eau en oxygène et détériore l’écosystème.